Les coutumes et traditions dans le bassin du Congo présentées par Emile Ouosso

Le bassin du Congo est l’une des régions du monde les plus riches en biodiversité. Cette vaste région est à l’Afrique ce que le bassin amazonien est à l’Amérique. Elle est constituée d’environ 93 millions de personnes marquant une grande diversité ethnique et donc un important patrimoine traditionnel et coutumier. Le blogueur Emile Ouosso présente les coutumes et traditions dans le bassin du Congo.

Quelles coutumes et traditions dans le bassin du Congo ?

Le bassin du Congo s’étend sur le Cameroun, la RCA, la RDC, la République du Congo, la Guinée Équatoriale et le Gabon. Cette répartition spatiale lui confère une grande diversité de coutumes et traditions. D’ailleurs, il ne peut en être autrement vu les centaines de groupes ethniques présents dans cette vaste zone du continent.

Selon Emile Ouosso, « En dépit de l’impact de la colonisation, ces peuples ont gardé leurs identités culturelles ». Pour tous les évènements marquants de la vie en communauté, il faut passer par un rituel. Les peuples en font usage pour un mariage coutumier, la circoncision, le passage à l’âge adulte, l’intronisation, une initiation, etc. Parmi les plus connus dans cette région, l’on peut citer l’ingomba, le bwiti et le vèkè, etc.

Congo : Le rituel Ingomba présenté par Emile Ouosso

Le rituel Ingomba est pratiqué par le peuple Mongo en Afrique. C’est l’un des rituels les plus pratiqués parmi les coutumes et traditions dans le bassin du Congo explique Emile Ouosso. Il s’agit d’un rite de passage de l’adolescence à l’âge adulte. Tout jeune de cette tribu doit être éduqué selon les coutumes et traditions. Le but est de le responsabiliser en lui apprenant les mystères de la vie. La formation des jeunes garçons est confiée aux hommes âgés tandis que des femmes âgées s’occupent des jeunes filles. Les étapes du rituel sont :

  • l’intégration ;
  • la consécration ;
  • l’application des kaolins.

Les jeunes gens passent un certain temps dans la forêt d’Afrique. Ils sont formés au respect des aînés et de la hiérarchie, le respect des us et traditions. Il s’agit d’un apprentissage pluridisciplinaire : cultiver l’esprit de solidarité, vivre en couple, pratiquer la pêche, la danse, l’agriculture, etc.

Le bwiti au Gabon et une partie du Cameroun et de la Guinée Équatoriale

Il est pratiqué par plusieurs peuples représentés dans ces pays. Le bwiti est un rite de passage pour les jeunes. Au cours de la cérémonie, l’on procède à la manducation de l’Iboga. Ce dernier est considéré comme un arbre de vie. Il sert à développer la perception, les sens tels que la vision, le toucher, et l’ouïe. Les étapes de l’initiation sont :

  • la libération de l’esprit par la mort du corps ;
  • le voyage ;
  • et la renaissance.

Durant cette initiation, le temps n’a plus de valeur. Le passé, le présent et le futur ne forment qu’un. L’initiation se déroule en forêt par un lavage spirituel et une purification. Ensuite, l’initié se confesse puis est peint de kaolin blanc et rouge pour être ramené dans le Bandja (le temple) pour participer au Ngoze (la veillée).

Le vèkè en RCA

Le vèkè est en langue locale le « sango » et signifie « dot ». C’est une phase incontournable durant le mariage coutumier. Il est important pour les familles de passer par cette pratique avant de se marier officiellement. Elle vise à mettre en avant l’identité ethnique des futurs mariés. Il s’agit de faire honneur à la future épouse en apportant pour sa famille des biens, de la nourriture, de la boisson. La cérémonie se déroule dans la famille de la future mariée. Tous doivent être habillés en tenues traditionnelles pour rappeler ses valeurs et son appartenance identitaire.

 

 

 

 

 

 

 

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Cet article a été écrit par Sarah

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